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Jacques-Antoine Grassot (1799-1860), artiste comique du théâtre du Palais-Royal

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Grassot dans le rôle de Nonancourt, dans Le Chapeau de paille d'Italie (1851), par Lhéritier
Photographie BnF

D’une famille originaire de Bourgogne, Jacques-Antoine Grassot, dit « Paul-Louis-Auguste Grassot », est né à Paris, dans un de ses quartiers les plus populeux, 12 rue des Fontaines [rue des Fontaines du Temple, IIIe], le 30 fructidor An VII [16 septembre 1799], selon l’état civil reconstitué de Paris, date confirmée par son bulletin de recrutement de la classe de 1819.

Rue des Fontaines, par Charles Marville (1866)

Bulletin de recrutement de la classe 1819
Photographie Archives de Paris

Dans leur Galerie historique des acteurs français (Lyon, N. Scheuring, 1877, p. 265), E.-D. de Manne et C. Menetrier donnent, sans en indiquer la source, un « Extrait du registre des actes de naissance de l’an VIII, pour le VIe arrondissement » :

« Aujourd’hui, vingt-deux nivôse an huit de la République française(12 janvier 1800), à deux heures de relevée par devant nous, officier municipal pour le sixième arrondissement de la ville de Paris, soussigné, est comparu le sieur Jean-Edme Grassot, maître tabletier, demeurant rue des Fontaines, nº 12 de cet arrondissement, lequel nous a déclaré qu’à deux heures de la nuit de ce même jour, son épouse, Marie-Louise Couraut, est accouchée d’un enfant qu’il nous a présenté, assisté de deux témoins, qui a été reconnu être du sexe masculin & auquel il a donné les prénoms de Jacques-Antoine. »


 

Son père, Jean-Edme Grassot, faisait donc dans la tabletterie [fabrication d’objets en bois, ivoire, os, nacre, pierres dures, par découpage, assemblage, marqueterie, incrustation : échiquiers, damiers, coffrets, etc.] ; né à Paris le 24 janvier 1770, il avait épousé Marie-Louise Courant le 10 octobre 1793. Il demeurait 2 rue Neuve-Saint-Denis [rue Blondel, IIIe] à partir de 1800, 4 rue de la Croix [rue Volta, IIIe] à partir de 1804.

Son grand-père, Edme Grassot [II], un temps marchand fruitier, était né le 10 janvier 1741 à Savigny-en-Terre-Plaine [Yonne], s’était marié à Paris avec Marie Lebert, par contrat du 8 février 1768, et était mort à Gentilly [Val-de-Marne], à l’infirmerie de Saint-Roch, à Bicêtre, le 29 février 1788.

Son arrière-grand-père, Edme Grassot [I], manouvrier, était mort le 29 février 1768 à l’hôtel Dieu de Paris, après avoir perdu son épouse, Jeanne Bourré, décédée le 30 juillet 1765, âgée d’environ 49 ans, à Angély [Yonne].

Jacques-Antoine Grassot

Jacques-Antoine Grassot fut confié pendant quatre ans à la mère Molicard, nourrice à Villers-Cotterêts [Aisne]. Ramené à Paris, il fut envoyé à l’école de la Doctrine chrétienne,puis au père Faguet, ancien garde-suisse de Louis XVI, rue des Fontaines. Après sa première communion, faite à la paroisse Saint-Nicolas-des-Champs, il fut placé comme apprenti chez un épicier du coin de la rue Greneta [IIIe], puis chez un quincaillier, qui le renvoya également :

« La rue Grenétat est une rue où toutes les maisons, envahies par une multitude de commerces, offrent un aspect repoussant, les constructions y ont un caractère horrible. L’ignoble malpropreté des fabriques y domine. »

(M. de Balzac. Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau. Paris, Chez l’Éditeur, 1838, t. II, p. 201)  

Il fut alors au travail chez un bijoutier de la rue du Bourg l’Abbé [détruite en 1854, VIe], le père Loison : Grassot y prit le goût du dessin et son père le fit entrer comme « rapin » [peintre apprenti] aux Menus-Plaisirs, rue du Faubourg Poissonnière [IXe, détruit en 1910], dans l’atelier de Charles Cicéri (1782-1868) ; plus tard, il devint élève de Charles Bouton (1781-1853) et de Louis Daguerre (1787-1851).

En 1822, après avoir mené une vie de bohême, Grassot changea de carrière : il se fit commis-voyageur en bijouterie d’abord, puis en librairie, puis en papiers peints, puis en gravures. Trois années durant, il parcourut la France et fit d’excellentes affaires.

Fatigué des voyages, il revint à la peinture et entra chez Lefebvre, peintre décorateur au théâtre de la Porte-Saint-Martin : il eut alors l’occasion de jouer en amateur chez la duchesse de Raguse. Il fit la connaissance de Pierre-Jacques-Marie Perrin (1780-1865), l’un des acteurs du Vaudeville et du Gymnase, qui l’emmena jouer à Chartres [Eure-et-Loir] en 1826.

À son retour à Paris, il entra chez un agent de change comme commis principal et se mit en ménage avec la très jeune Françoise Billard [et non Billiard, Belliard ou Tilliard], née le 14 février 1811 dans la maison d’accouchements du 3 rue de la Bourbe [boulevard de Port Royal, Ve], fille de Antoinette-Avoie Billard, ouvrière en dentelles, et de père non dénommé [son acte de décès donne « fille de Avoye Billard », et non de Pélagie Billard, mère célibataire d’une autre Françoise née aussi 3 rue de la Bourbe le 12 décembre 1810].

Reims : théâtre de la rue de Talleyrand (1778-1888)

Directeur du théâtre de Reims [Marne], Perrin l’engagea une seconde fois : sous le nom d’« Auguste », il débuta à Épernay [Marne], joua à Châlons-sur-Marne [Châlons-en-Champagne, Marne], puis à Reims, au théâtre de la rue de Talleyrand.

Il regagna Paris au commencement de 1833 et débuta au théâtre du Gymnase Dramatique, le 13 juin 1833, dans Le Coucher du soleil, comédie-vaudeville en un acte, par Melesville et Hippolyte Leroux ; « Mme Grassot » [sic] joua, le 23 juillet 1833, La Femme de l’avoué, comédie-vaudeville en un acte, par Mélesville et Carmouche.

Mais en 1836, la rectitude et la fantaisie ne pouvant pas s’accoupler, Grassot dut, pour la troisième fois, renoncer au théâtre. Il reprit la peinture, mais, devant suivre sa compagne à Rouen [Seine-Maritime] où elle était engagée, il y reprit un rôle et devint l’idole du public de la capitale normande.

Monsieur de Coyllin ou l’Homme infiniment poli (1838)
Photographie BnF

Engagé en 1838 au théâtre du Palais-Royal, il débuta le 2 juillet dans Monsieur de Coyllin ou l’Homme infiniment poli, comédie en un acte mêlée de chant, par Marc-Michel, Auguste Lefranc et Eugène Labiche.

Les acteurs du théâtre du Palais-Royal, par Lhéritier (1858)
Photographie Musée Carnavalet

« L’acteur Grassot a été un des plus étonnants bouffons qui aient jamais nagé dans l’absurde, comme un cygne dans l’eau pure d’un lac. Maigre, émacié, ridé, strié, vénérable, absurde, ayant au cou plus de cordes qu’il n’y en a dans la boutique d’un cordier, il disait des calembredaines avec sa bouche fendue jusqu’aux oreilles, et de ses petits yeux perçait les âmes comme avec des vrilles, tandis que, lancé dans l’air étonné, son grand bras simiesque menaçait le vide, décrochait les étoiles et ameutait les Dieux, et que son doigt tendu comptait l’un après l’autre des objets absents, en les désignant chacun d’un claquement de langue. »

(Théodore de Banville. Mes souvenirs. Paris, G. Charpentier, 1883, p. 389)

 

Grassot, par Jean-Pierre Dantan (1844)
Photographie Musée Carnavalet

Grassot devint une physionomie à part dans la troupe comique du Palais-Royal : « Ce comique excentrique a dû la meilleure part de ses succès à son masque original, qui se prêtait facilement à tous les rires et à sa voix enrouée qui se prêtait aux interprétations les plus étranges » (Antoine Laporte. Histoire littéraire du dix-neuvième siècle. Paris, Émile Bouillon, 1889, t. VI, p. 147). Pendant près de vingt ans, il a joué d’origine ou repris environ cent quarante rôles dans lesquels il bouleversa toutes les conventions reçues.

Madame Grassot, dans le rôle de Madame de Pompadour, dans La Journée des éventails (1840)
Photographie BnF

En 1850, Grassot quitta son logement du 31 rue de La Tour d’Auvergne [rue Louise-Émilie de La Tour d’Auvergne, IXe] pour louer une petite maison, 10 rue de Boulogne [rue Barbanègre, XIXe], qui fut habitée plus tard par Alexandre Dumas fils (1824-1895). Le 29 mai 1852, Grassot épousa Françoise Billard [l’état civil reconstitué de Paris donne, par erreur de transcription, Jean-Antoine Grassot et Françoise Billiard, mais confirme qu’ils habitaient 10 rue de Boulogne].

L’abus des liqueurs alcooliques fit que l’enrouement de sa voix devint problématique : il partit pour l’Italie en 1858, par ordonnance du médecin, mais il n’en rapporta que la recette d’un punch et non sa voix. Cette même année, il emménagea au 184 rue de Rivoli [Ier]. Il persista à rester encore au théâtre, mais joua moins fréquemment. 

Photographie etikantiq50

Photographie BnF (1859)

En juin 1859, il abandonna la scène et devint limonadier en prenant possession du Café Minerve [disparu vers 1868], 8 rue de Richelieu [Ier], à l’angle de la rue de Montpensier, dans le voisinage de la Comédie Française, se résignant à faire boire le « punch Grassot », délicieux tonique pour desserts et soirées. Après deux mois de cruelles souffrances, une laryngite tuberculeuse l’emporta le 18 janvier 1860 au 8 rue de Richelieu ; son service funèbre eut lieu en l’église Saint-Roch le lendemain.

« Au milieu de cette vie, vouée en apparence aux bouffonnerie [sic] et aux goguettes, il avait conservé ses goûts pour les dessins et pour les livres ; il s’était composé une bibliothèque originale qui contient une foule d’ouvrages curieux ornée [sic] de figures, 3,000 gravures d’anciens maîtres, 200 autographes d’artistes, et une nombreuse collection de journaux et de brochures de 1848 à 1851. »

(De Biéville. « Notice sur M. Grassot ». In Catalogue des livres de feu M. Grassot. Paris, Camerlinck, 1860)

Ex-libris. Photographie B. M. Lyon

Son ex-libris, gravé par Gozzora, dont la signature-rébus est sous la forme « Gozo » suivie d’un rat, le représente en portrait-charge, de profil et portant un gibus.


 

Sa bibliothèque fut vendue du lundi 26 mars au lundi 2 avril 1860, en 7 vacations, 28 rue des Bons Enfants, Maison Silvestre, salle n° 2, au premier : Catalogue des livres, gravures, autographes, journaux et canards de 1848-51, composant La Bibliothèque de feu M. Grassot, artiste dramatique (Paris, Camerlinck, 1860, in-8, [8]-91-[1 bl.] p., 1.168 + 4 doubles [bis] = 1.172 lots), dont Théologie-Histoire des religions [24 lots = 2,04 %], Jurisprudence [9 lots = 0,76 %], Sciences et Arts [130 lots = 11,09 %], Belles-Lettres [614 lots = 52,38 %], Histoire [188 lots = 16,04 %], Supplément [132 lots = 11,26 %], Autographes [75 lots = 6,39 %]. Avec une « Table des divisions » et une « Notice sur M. Grassot » par Edmond de Biéville (1814-1880).

 


20. Génie du christianisme, ou Beautés de la religion chrétienne ; par François-Auguste Chateaubriand. Quatrième édition. Lyon, Imprimerie de Ballanche père et fils, An XIII-1804, 9 vol. in-18, v. m., fil., tr. dor., front. et fig. 9 fr.



21. Charles Monselet – Les Vignes du Seigneur. Paris, Victor Lecou, 1854, in-12, demi-rel. mar. r., tête dor. 2 fr. 75. [classé parmi les livres de Théologie !]



59. Centurie zoologique, ou Choix d’animaux rares, nouveaux ou imparfaitement connus ; Par R. P. Lesson. Paris, F. G. Levrault, 1830, in-8, perc., n. rog., pap. vélin, 80 pl. coloriées. 13 fr.

Photographie Librairie Camille Sourget, Paris


61. Histoire naturelle et générale des colibris, oiseaux-mouches, jacamars et promerops ; Par J. B. Audebert et L. P. Vieillot. Paris, Desray, An XI = 1802, 2 vol. gr. in-fol., en feuillets, fig. en couleurs avec légendes imprimées en or. 116 fr.

Photographie Bnf


102. La Galerie électorale de Dusseldorff [sic] ou Catalogue raisonné et figuré de ses tableaux. Par Nicolas de Pigage. Basle, Chrétien de Mechel, 1778, in-fol. obl., demi-rel., fig. 35 fr.



154. Das Schach, oder König-Spiel. Von Gustavo Seleno. Lipsiæ, 1617, in-fol., rel. v., fig. 9 fr.

Photographie Librairie Livres-Dessins


243. Tendresses bacchiques, ou Duo et Trio melez de petits airs, tendres et à boire, des meilleurs auteurs ; Recueillies & mises en ordre par Christophe Ballard, seul imprimeur de Musique. Paris, 1712, 2 vol. in-12, v. br., fig. de Sébastien Le Clerc, musique notée. 12 fr.



262. Chansons de P. J. de Béranger, Anciennes, Nouvelles et Inédites. Paris, Baudouin Frères, 1828, 2 vol. in-8, demi-rel. v., fig. noires et col., non rogné. 31 fr.



299. Les Souvenirs et les Regrets du vieil amateur dramatique, ou Lettres d’un Oncle à son Neveu sur l’ancien Théâtre Français. Paris, Charles Froment et Nepveu, 1829, gr. in-12, br., gravures coloriées représentant en pied les acteurs dans les rôles où ils ont excellé. 26 fr.

Photographie BnF


312. Recherches sur les costumes et sur les théâtres de toutes les nations, tant anciennes que modernes. Paris, M. Drouhin, 1790, 6 tomes en 5 vol. in-4, rel. v., estampes en couleur et au lavis. 161 fr.

Photographie Librairie Jeanne Laffitte, Marseille


351.Œuvres de Molière, avec des remarques grammaticales, Des Avertissemens [sic] Et des Observations sur chaque Pièce, par M. Bret. Paris, Compagnie des Libraires associés, 1788, 6 vol. in-8, rel. v., tr. dor., fig. de Moreau le Jeune. 41 fr.

Photographie Khelifi Sofiane, Laval


361.Œuvres de Racine. Londres, Imprimerie de J. Tonson et J. Watts, 1723, 2 vol. in-4, mar. r., fil., tr. dor. Aux armes. 73 fr.



409. Théâtre de N.-E.-Restif-de-la-Bretone [sic]. Neufchâtel, 1789, 3 vol. in-12, demi-rel., fig. 10 fr.



521. Les Mystères de Paris par M. Eugène Süe [sic]. Paris, Charles Gosselin, 1843, 4 part. en 2 vol. in-4, demi-rel. v., fig. 13 fr.



539. Les Œuvres de M. François Rabelais, Docteur en Médecine. S. l., s. n., 1663, 2 vol. pet. in-12, v. f. 16 fr.

Photographie Walkabout Books, Curtis, USA


615. Les Penseés [sic] facecieuses [sic], et les Bons Mots du fameux Bruscambille, comédien original. Cologne, Charles Savoret, 1741, in-1é, v. f., fil., tr. dor. 8 fr.



643. Journée de l’amour, ou Heures de Cythère. Gnide, 1776, in-8, br., front. et vign. 1 fr. 2.



687. Le Mareschal de Luxembourg au lit de la mort. Tragi-Comédie. Cologne, Pierre Richemont, 1695, pet. in-12, front., v. f. 16 fr.



708. Arlequiniana ou les Bons Mots, les Histoires Plaisantes & Agréables. Recueillies des conversations d’Arlequin. Suivant la Copie. Paris, Florentin et Pierre de Laulne, et Michel Brunet, 1708, v. gr., fil., front. 2 fr.



757.Œuvres complètes de MME la baronne de Staël, publiées par son fils. Paris, Treuttel et Würtz, 1820, 17 vol. in-8, rel. 55 fr.



802. Histoire de France, depuis Faramond [sic] jusqu’au règne de Louis le Juste. Par le Sieur F. de Mezeray. Nouvelle édition. Paris, Denys Thierry, Jean Guignard et Claude Barbin, 1685, 3 vol. in-fol., rel. v., pl. 20 fr.



811. Les Arts somptuaires. Histoire du costume et de l’ameublement, et des arts et industries qui s’y rattachent, sous la direction de Hangard-Maugé. Dessins de ClUS Ciappori. Paris, Hangard-Maugé, 1858, 3 vol. in-4, demi-rel. mar. 240 fr.



905. Monuments anciens et modernes de l’Hindoustan. Par L. Langlès. Paris, Imprimerie de P. Didot l’Aîné, 1821, 2 vol. in-fol., cart., fig. 29 fr.

Photographie Librairie Clavreuil, Paris


1.090. Théâtre des états de son altesse royale le duc de Savoye, prince de Piémont, roi de Cypre [sic]. La Haye, Adrian Moetjens, 1700, 2 vol. in-fol., rel. vél., pl. et fig. 50 fr.      

« Ce beau comique était un savant ; sa bibliothèque embrassait dans ses rayons toutes les connaissances humaines : théologie, jurisprudence, romans, philosophie morale et politique, poésie, linguistique.

Grassot avait tout étudié, mais surtout les finesses de la langue, tout en faisant flamber son punch. Il y avait à cette vente de précieux autographes de mademoiselle Rachel, un dessin et des vers de la grande tragédienne ; la seule actrice de ce temps-ci que le grand comique trouvât à sa taille.

Le catalogue de cette vente est très rare : il a paru orné d’un portrait de Grassot, et précédé d’une histoire de ce maître fou […].

Grassot, du reste, était mieux qu’un bouffon ; il comprenait parfaitement toutes les nuances d’un rôle. Ses lazzis les plus audacieux, ses drôleries les plus excentriques étaient toujours dans le sens de son personnage et de la situation. Il exagérait l’expression pour la rendre aussi risible que possible, mais il ne la faussait jamais. Il entait le grotesque sur la comédie. Ceux qui croient qu’il ne composait pas ses rôles se trompent fort. »

(Pierre Dax. « Chronique ». In L’Artiste. Paris, 1860, Nouvelle Série, t. IX, p. 162)

Françoise Billard fut pensionnée par la Société des Artistes en 1868. En 1872, elle entra dans une maison de retraite. 


Admise à la Maison Rossini, inaugurée en 1889 au 5 rue Mirabeau [XVIe], elle y mourut des suites d’une chute, le 23 juin 1892.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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