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Armand Baschet (1829-1886), dit « le Doge », amoureux de Venise

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Photographie Archives Départementales du Loir-et-Cher (1674)

La famille d’Armand Baschet descendait d’une famille protestante originaire de Mer [Loir-et-Cher], première ville du Blésois à avoir embrassé la réforme protestante sous le règne de François Ier, à 19 km au nord-est de Blois [Loir-et-Cher], convertie vers la fin du XVIIe siècle.


 

Timothée [I] Baschée [sic] était tonnelier à Mer.

Timothée [II] Baschée était marchand hôtelier à 16 km au nord de Mer, à Lorges [Loir-et-Cher], où, veuf depuis deux ans de Élizabeth Marchandon, il fut enterré le dimanche 23 décembre 1674, âgé d’environ 58 ans.

Le dimanche 5 août 1674, au temple de Lorges, Timothée [III] Baschée épousa Anne Maria, fille de Jacques Maria, marchand demeurant à Mer, et de défunte Anne Roger.

Jacques [I] Baschet épousa Marthe Heme le 9 septembre 1710, à Mer.

Jacques [II] Baschet épousa Marie-Anne Sirdé le 8 juillet 1760 à Saint-Dyé-sur-Loire [Loir-et-Cher], à 7 km au sud de Mer.

Jean-Jacques Baschet, dit « Jacques », né le 7 juin 1766 à Mer, négociant, épousa Marie-Anne Roger, dite « Victoire », à Blois, paroisse Saint-Martin, le 24 février 1789.


De leurs six enfants, Étienne-Paulin Baschet, né à Mer le 21 ventôse An VII [11 mars 1799], devint chirurgien en chef de l’hôpital civil et militaire de Blois, après avoir présenté et soutenu sa thèse, Dissertation sur le cancer de l’estomac, à la Faculté de Médecine de Paris le 19 mars 1822. Le 24 mai 1828, il épousa Antoinette-Louise-Adélaïde Pinault, née à Blois le 15 mai 1809, fille de Pierre-Jean-Alexandre Pinault (° 1777), architecte de la ville de Blois et du château de Chambord [Loir-et-Cher], et de Marguerite-Adélaïde Métivié. Chevalier de la Légion d’honneur le 9 août 1854, Étienne-Paulin Baschet mourut à Blois, 2 rue d’Angleterre, le 11 mai 1878 ; son épouse mourut à Blois, à la maison de La Providence, rue des Saintes Maries, le 14 avril 1887.

21 rue Porte Côté, Blois (septembre 2022)

Le fils unique du Docteur Baschet, Armand-Jacques-Étienne Baschet, était né le 1er décembre 1829, à Blois, dans une maison [détruite], 21 rue Porte Côté, à l’angle de la rue Chemonton. Il commença ses études au Prytanée de Menars [Loir-et-Cher], fondé en 1832 par le prince de Chimay, et les termina au collège de Blois. Voué par son père à la carrière médicale, il s’inscivit alors à l’École préparatoire de médecine de Tours [Indre-et-Loire], créée le 22 juin 1841. Mais poussé par une vocation littéraire et historique, il trouva le moyen d’aller à Paris, se logea dans une petite chambre du 30 rue Jacob [VIe] et suivit librement les cours de l’École des chartes.

« Doué d’une activité dévorante, et d’une grande souplesse de manières, en moins d’un mois il s’était présenté chez tout le Paris officiel et littéraire. Il avait assisté au petit lever d’une multitude de célébrités, il avait salué la veste d’Émile de Girardin, contemplé la robe de chambre de Paul de Kock, ramassé la plume d’Alexandre Dumas, admiré le lorgnon de Philarète Chasles, caressé le chien de Terre-Neuve d’Alphonse Karr, vu Jules Janin en bonnet de coton, Théophile Gautier en burnous, Léon Gozlan en pantoufles, Eugène Sue en vareuse.

Il avait l’instinct de la curiosité poussé au degré le plus aigu, une intelligence vrillée, l’amour des relations. »

(Charles Monselet. Mes souvenirs littéraires. Paris, La Librairie Illustrée, s. d. [1888], p. 138)

 


Dès 1850, devenu membre de la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, Armand Baschet débuta par des articles de variétés littéraires publiés dans un journal de Blois, La France centrale, sous le pseudonyme de « Gabriel Dumon », et par un feuilleton dans le Journal d’Indre-et-Loire.

Ses premières publications furent : Les Physionomies littéraires de ce temps - Honoré de Balzac, essai sur l’homme et sur l’œuvre. Avec notes historiques par Champfleury. Paris, D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-12 [2eédition, précédée d’une édition en juillet 1851, qui n’est que la reproduction presque littérale d’un article paru les 25 et 27 août 1850 dans La France centrale] ; Les Années de voyage. De Sainte-Adresse à Bagnères-de-Luchon, itinéraire humoristique. Paris, D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-12 ; Les Origines de Werther, d’après des documents authentiques. Paris, Amyot, 1855, in-8.

Armand Baschet, par Nadar
Photographie BnF

« Son aménité, sa gaîté fine, délicate, son entrain sans a-coups bruyants, sa verve de causeur tout à fait exceptionnelle, lui valurent des relations qui l’accaparèrent et le tinrent dans un milieu où la vie menée était hors de proportion avec des ressources moyennes. Il en résulta un concours de circonstances dont il n’est ni nécessaire ni opportun que nous nous occupions. Alors, déjà et surtout, il ne faisait rien comme les autres. Il avait une manière à lui de brûler la chandelle par les deux bouts. Son faste, ainsi qu’il nommait lui-même cette période d’entraînement qui pesa sur toute sa vie, ne cessa jamais de s’exercer sur les choses de l’esprit, et garda toujours un caractère intellectuel […].

Un train de vie excentrique, des voyages en Hongrie, en Turquie, en Angleterre, où il fit des séjours qu’il nommait plaisamment ses séries, une extrême facilité d’humeur, une naïveté d’enfant dans les affaires d’intérêt, l’opulence ambiante de certaines amitiés, le jetèrent un jour à Venise comme en une terre d’asile. »

(Claudius Popelin. « Armand Baschet ». Dans Les Lettres et les Arts. Paris et New-York, 1886, t. I, p. 363-364)

En 1855, Baschet fut envoyé en mission par le ministre de l’Instruction publique, Hippolyte Fortoul (1811-1856), dans les États de l’Allemagne, dans l’empire d’Autriche et dans le royaume lombard-vénitien.

Palais Lorédan, Venise (1847)

De 1855 à 1857, Baschet séjourna à Venise environ 24 mois ; en 1858, 4 mois ; en 1859, 2 mois, au palais Lorédan, sur le Grand Canal ; en 1860, 4 mois ; en 1861, 3 mois.

En 1862, une mission du ministre d’État Alexandre Walewski (1810-1868), fils naturel de Napoléon Ieret de Marie Walewska, retint Baschet à Modène, Parme et Mantoue. En 1864 et 1865, il passa de nouveau 3 mois à Venise et le reste du temps à Milan, Parme, Florence et Mantoue ; en 1866, 2 mois, et en 1867, 5 mois. Il séjourna de nouveau à Venise en 1868 et en 1869.  


 

Baschet dut le commencement de sa notoriété aux publications spéciales qui résultèrent de ses missions : Souvenirs d’une mission. Les Archives de la sérénissime République de Venise. Paris, Amyot, et Venise, Hermann Fr. Münster, 1857, gr. in-8 ; La Diplomatie vénitienneLes Princes de l’Europe au XVIe siècle. Paris, Henri Plon, 1862, gr. in-8 ; Le Roi chez la Reine ou Histoire secrète du mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche. Paris, A. Aubry, 1864, in-8, tiré à petit nombre sur papier vélin, 20 ex. sur pap. raisin vergé, 3 ex. sur peau de vélin ; Les Femmes blondes selon les peintres de l’école de Venise, par deux vénitiens [A. Baschet et Feuillet de Conches]. Paris, A. Aubry, 1865, in-8, tiré à petit nombre sur papier vélin, 50 ex. sur pap. raisin vergé, 6 ex. sur peau de vélin ; La Jeunesse de Catherine de Médicis, par A. de Reumont […], traduit, annoté et augmenté par Armand Baschet. Paris, Henri Plon, 1866, in-8 ; Aldo Manuzio. Lettres et documents, 1495-1515. Venetiis, Ex ædibus Antonellianis, 1867, mense aprilis, in-8, 160 ex. numérotés H. C. ; Journal du Concile de Trente, rédigé par un secrétaire vénitien. Paris, Henri Plon, 1870, in-8 ; Les Archives de VeniseHistoire de la Chancellerie secrète. Paris, Henri Plon, 1870, in-8.

« Il faut avouer que M. Armand Baschet a obtenu de la fortune le rare bonheur de trouver une mine féconde de renseignements et la chance encore moins commune de l’exploiter à loisir et d’en tirer parti tout à son gré. Son procédé de composition ne consiste pas à publier les textes qu’il a découverts (ce que je regrette un peu pour ma part), mais à les analyser dans un récit, les commenter à son aise, les encadrer dans son exposition narrative, mêlant parfois de courtes citations dans la trame de l’histoire même, le plus souvent errant aux alentours, tirant des annalistes contemporains des éclaircissements et des preuves contradictoires, toujours discursif, jouant le Suétone, mais à vrai dire extrayant un suc nouveau de son heureuse trouvaille. Il trace les portraits avec finesse et vivacité ; il burine les types ; il esquisse à coups de pinceau, légers dans leur touche précise, les physionomies du temps passé, avec lesquelles il a vécu pendant quelques années. Il sait à fond les rouages secrets des affaires du seizième siècle. Il expose en philosophe les jeux politiques et dévoile les ruses des cabinets, les tricheries de la diplomatie, qui n’est après tout que l’art de bien connaître les hommes et de se servir de leurs passions. Il nage en pleine eau dans toutes ces luttes d’esprit comme dans son élément propre. »

(A. de Martonne. « La Diplomatie vénitienne ». Dans Bibliothèque de l’École des chartes. Paris, A. Franck, 1864, t. V, p. 469-470)

On doit encore à Baschet de nombreux articles [dans le Journal de Paris, LaPresse, Le Mousquetaire, LArtiste, LIllustration, la Revue franco-italienne, la Revue des Deux Mondes, Le Courrier de Paris, LeMonde illustré, la Gazette des Beaux-Arts, LeMoniteur, le Journal des Débats, La Perseveranza de Milan, la Gazzetta di Mantova, La Liberté, le Journal de Genève, la Gazzetta di Venezia, LeCabinet historique, LeLivre


et : Le Duc de Saint-Simon, son cabinet et l’historique de ses manuscrits. Paris, E. Plon et Cie, 1874, in-8, front. ; Histoire du dépôt des archives des Affaires étrangères. Paris, E. Plon et Cie, 1875, in-8, front. ; Mémoire d’Armand Duplessis de Richelieu, évêque de Luçon. Paris, E. Plon et Cie, 1880, in-8, 400 ex. sur pap. de Hollande, 10 ex. numérotés sur pap. Whatman ; Les Comédiens italiens à la cour de France. Paris, E. Plon et Cie, 1882, in-8.

En mai 1861, Baschet fut sur le point d’épouser une vénitienne appartenant à l’une des plus grandes familles de l’ancienne République, mais le frère de celle-ci s’opposa formellement au mariage avec un roturier. Il resta célibataire.

Armand Baschet
Les Lettres et les Arts (Paris et New-York, 1er mars 1886, p. 362)


Pour ses travaux sur les archives vénitiennes, Baschet avait reçu la croix de chevalier de la Légion d’honneur le 1er mai 1863. Il fut membre de la Société de l’Histoire de France (1864), de la Société archéologique de Touraine (1866) et de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Ile-de-France (1874). Il reçut les palmes académiques le 6 février 1877.

 


Baschet ne pouvait avoir un ex-libris qui ne fut point vénitien : le lion de Saint Marc, patron de Venise, dans un ceinturon qui porte la devise « CUSTOS VEL ULTOR » [Gardien ou vengeur], empruntée à l’ex-libris de la Biblioteca Marciana [Bibliothèque Saint Marc] de Venise, gravé en 1722 ; il est signé « Stern Panoramas 47. Paris. »


Les volumes qu’il avait fait relier portaient sur les plats une marque avec la mention « PAX TIBI MARCE » [Que la paix soit avec toi Marc], qui rappelait la mission qu’il avait eue d’explorer les archives vénitiennes.

 


La vente de sa belle bibliothèque eut lieu du lundi 22 au lundi 29 octobre 1866, en 7 vacations, 28 rue des Bons Enfants, Maison Silvestre, salle n° 2 : Catalogue de la bibliothèque de M. Armand Baschet, Auteur de la Diplomatie vénitienne, du Roi chez la Reine, etc.Divisé en deux parties : France Italie (Paris, Mme Bachelin-Deflorenne, 1866, in-8, [4]-143-[1] p., 1.240  - 14 manquants + 17 doubles [bis] = 1.243 lots), dont - Première partie : Théologie [57 lots = 4,58 %], Jurisprudence [7 lots = 0,56 %], Sciences et Arts [30 lots = 2,41 %], Beaux-Arts [72 lots = 5,79 %], Belles-Lettres [213 lots = 17,13 %], Polygraphes et Mélanges littéraires [23 lots = 1,85 %], Histoire [525 lots = 42,23 %], Articles omis [6 lots = 0,48 %] – Deuxième partie : Italie en général [164 lots = 13,19 %], Venise en particulier [146 lots = 11,74 %].

La plupart des livres de cette bibliothèque étaient reliés en maroquin plein ou en demi-maroquin moderne ; presque tous étaient non rognés. Le produit de cette vente a été de 10.936 francs.

 


89. Le Parfumeur royal, ou l’Art de parfumer avec les Fleurs & composer toutes sortes de Parfums, tant pour l’Odeur que pour le Goût […]. Par le Sieur Barbe, Parfumeur. Paris, Augustin Simon Brunet, 1699, in-12, fig., v.



109. Imagines mortis. His accesserunt Epigrammata, e Gallico idiomate à Georgio Aemylio in Latinum translata. Coloniæ, Apud hæredes Arnoldi Birckmanni, 1573, pet. in-8, 53 bois ou planches gravés d’après Holbein, vélin.



206.Œuvres de Nicolas Boileau Despréaux. Avec des éclaircissemens [sic] historiques, donnez par lui-même. La Haye, P. Gosse et J. Neaulme, 1729, 2 vol. in-fol., fig. gravées par Bernard Picart le Romain, v. br.



212.Œuvres de Colardeau, de l’Académie françoise. Paris, Ballard et Le Jay, 1779, 2 vol. pet. in-8, fig., v. mar. fil. Ex. du comte de Saint-Maurice.

Photographie uniliber.com


318. Histoire politique et amoureuse Du Cardinal Louis Portocarrero. Imprimé chez Jeune le Sincère, 1710, in-12, front., mar. bleu, orn. Sur les plats, dent. int., tr. dor. (Rel. moderne).



408. Histoire des Juifs, ecrite par Flavius Joseph, Sous le Titre Antiquitez judaïques, traduite […] par Monsieur Arnauld d’Andilly. Suivant la Copie de Paris, Amsterdam, Veuve Schippers et Henry Wetstein, 1681, in-fol., front. et fig., rel. à ais de bois, recouv. En peau de truie.



414. Benj : Prioli ab excessu Ludovici XIII. De rebus Gallicis, historiarum. Libri XII. Ultrajecti, Petrum Elzevirium, 1669, pet. in-12, front., vél. bl. Ex. Chenu.



446. Description de l’isle des hermaphrodites, nouvellement decouverte. Cologne, Héritiers de Herman Demen, 1724, in-12, front., v. gr., fil.



939. Dialogo dell’imprese militari et amorose di Monsignor Giovio Vescovo di Nocera. Lione, Guglielmo Roviglio, 1559, in-4, fig. sur bois, demi-rel. mar. bleu.



960. I Marmi del Doni academico peregrino, Cioè ragionamenti introdotti à farsi da varie conditione d’Huomini, à luoghi di honesto piacere in Firenze.Venetia, Gio. Battista Bertoni, 1609, 2 t. en 1 vol. in-4, fig. sur bois, demi-rel. mar. r.



1.002. Rime de gli academici occulti con le loro imprese et discorsi. Brescia, 1568, titre gravé et fig., demi-rel. mar. bleu.



1.019. Galeazzo Flavio Capella Milanese della eccellenza e dignita delle donne. [à la fin :] Vinegia, Gregorio de Gregorii, 1526, mese de Genaio, pet. in-12, demi-rel. mar.



1.027. Historie di Nicolo Machiavelli cittadino et secretario fiorentino. S. l., 1550, in-4, demi-rel. mar. bleu.



1.028. Opuscoli del Sig : Scipione Ammirato. [à la fin :] Firenze, Amador Massi e Lorenzo Landi, 1637, 2 vol. in-4, titre gravé, v. fauve. Aux armes de De Thou.



1.035. Isolario di Benedetto Bordone Nel qual si ragiona di tutte l’Isole del mondo. [à la fin :] Vinegia, Nicolo d’Aristotile, dit Zoppino, mese Giugno, 1534, pet. in-fol., titre gravé, cartes et vues, demi-rel. mar. r.



1.083. Sommario delle vite de duchi di Milano. Vinetia, Francesco Ziletti, 1584, pet. in-fol., titre gravé, 8 pl., demi-rel. mar. r.

Photographie Gonnelli


1.097. Della laguna di Venezia. Venezia, Domenico Lovisa, 1715, front., demi-rel. mar. bleu.



1.116. Varie pitture a fresco de’ principali maestri veneziani Ora la prima volta con le stampe publicate. Venezia, 1760, in-fol., 24 pl. coloriées, br. en carton.



1.153. Fasti ducales ab anafesto I. ad Silvestrum Valerium Venetorum Ducem […], studio Ioannis Palatii. Venetiis, Hieronymi Albrizzi, 1696, gr. in-4, portraits, monnaies, sceaux et armes, demi-rel. mar. br.



1.216. Vita di Cosimo de’ Medici. Bologna, 1586, in-fol., titre gravé, v. fauve. Ex. de la bibliothèque de la Malmaison.

 

71 avenue des Champs Elysées, Paris (mai 2022)

Le 31 décembre 1885, Baschet quittait son appartement du 71 avenue des Champs Élysées [VIIIe] pour se rendre à la gare d’Orléans, et aller à Blois souhaiter la bonne année à sa mère. Il se préparait à rentrer à Paris, quand il fut victime d’un accident vasculaire cérébral le 21 janvier 1886. La mort mit fin à son supplice, le 26 janvier 1886. Il venait d’avoir 56 ans. Henri Herluison (1835-1905), libraire à Orléans, fut chargé de la vente de ses livres et de ses papiers : ses manuscrits ont été achetés par la Bibliothèque d’Orléans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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